Belle.
Sculpture en résine à patine médaille.
Signé, numéroté sur une fesse 319/1000.
H: 38 cm
Collection particulière, France.
Vente aux enchères 15 juin 2024
Jacques Le Nantec : Sculpteur autodidacte
Jacques LE NANTEC (né en 1940) dessine depuis son enfance. C'est à l'âge de treize ans en restaurant une statuette brisée qu'il se découvre une passion pour la sculpture. Cependant, aucune école d’Art n’existe encore à Chambéry, où son père, militaire, vient d’être affecté. Avec de la terre à poterie, il va donc s’initier seul à la sculpture, dans un petit local prêté par la Maison des Jeunes. Ainsi, par la force des choses, c'est en autodidacte qu'il s'initie à son art.
Dès octobre 1957, la galerie d'Annecy Peuple et Culture expose ses quinze premiers travaux, dont deux pièces grandeur nature.
En 1959, son père est muté à Paris. Jacques Le Nantec peut accéder à l’École nationale supérieure des beaux-arts… mais c’est en section Architecture (Atelier Noël Le Maresquier) qu’il doit s’inscrire, pour satisfaire aux exigences de ses parents. Une seule issue, pour une « fuite honorable » : il s’engage par devancement d’appel. Rentré d’Algérie en 1962, pour vivre et financer ses sculptures, il est tour à tour décorateur, dessinateur de bandes dessinées (journal Spirou) et modeleur de figures de cire. Autodidacte, il persiste et signe, continuant d’étudier l’Anatomie…Celle, bien sûr, que révèlent les femmes du temps présent et bien éloignée des “Académies”.
La Factory Le Nantec
En 1983, il part pour l'Asie avec son épouse et le couple s'installe à Macao. La "Factory" est un vaste atelier qui lui permet de développer ses recherches. S'y ajoute, en Thaïlande, la fonderie qu'il construira et il recrutera "dans la rizière" les ouvriers qu'il forme à ses techniques. Son ambition est d'être une "passerelle" entre l'Art du XIXe siècle et celui du XXIe, mêlant une représentation figurative des corps féminins à des volumes abstraits.
コメント