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SAYED HAIDER RAZA

Bengla Desh

Estampe 6 couleurs sur BFK Rives.

Signé, justifié 75/100 au crayon en bas à droite. 36,5 x 56 cm.

Au dos en bas à droite, imprimé : "Gravure originale à 100 exemplaires. 6 couleurs sur papier à la cuve arjomari prioux,

signé par Raza sur les presses de l'imprimerie Jack Renaud, Montfermeil. Animateur de Recherche et Expression".

Collection particulière, France. Provenance : Galerie Jack Renaud.


> Prochaine vente aux enchères 23 novembre 2024

Sayed Haider RAZA (1922-2016)


Sayed Raza est pour l’Inde, son pays natal, l’artiste le plus important du XXème siècle. Tout commence en 1947, quand l’Inde acquiert son indépendance : Sayed Haider Raza devient l’un des membres fondateurs du « Progressive Artists’ Group », courant artistique dont l’énergie créatrice et transculturelle dévoilera la richesse d’une génération d’artistes.


C'est à Bombay qu'il étudie la peinture puis à Paris qu'il s''installe à partir de 1950 . Entre 1950 et 1953, il sera sur les bancs de l’École des Beaux-arts, où il est confronté de plein fouet à la modernité de l'après-guerre, totalement dévolue à l’abstraction. Vers 1955 , la galeriste Lara Vincy décide d’exposer ses recherches de géométrisation, tout en lui assurant ses premiers succès, il va alors progressivement glisser des paysages figuratifs à une abstraction, dominante artistique dans le Paris des années 50/60. Période des signes ou des formes fluides baignées de lumières incandescentes : "Sa volonté de géométrisation du motif et de ses gammes chromatiques, créent un dialogue permanent entre l’héritage culturel de son pays et les avant-gardes européennes" Exposition Centre Pompidou, Mai 2023.


L'influence indienne


Le peintre ne rompra jamais avec l’Inde ni avec sa culture traditionnelle. Il sera même de plus en plus influencé par l’art du mandala, le cercle sacré du bouddhisme, et le bindu, ce point primordial à l’origine de la vie. Ainsi cherchera-t-il à exprimer de la spiritualité au travers de trois éléments essentiels, la terre, l’eau et le feu. Sayed Haider Raza voyait dans le bindu "un repère, un point de concentration et d’énergie", sur lequel reposaient ses racines et son ouverture sur le monde.



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