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Crikor GARABETIAN

Hommage à E.Didier, sur fond de vue de Lyon et de ses quais

Huile sur toile, 92 x 73 cm

Au dos contresigné, titré, situé 20 rue Royale, Lyon.

Encadré. Collection particulière, Sud de la France.


Crikor Garabetian, Huile sur toile, Lyon

Biographie Crikor GARABETIAN (1908-1993)


Peintre moderne, Crikor Garabetian est né le 7 novembre 1908, à Bucarest en Roumanie, de parents arméniens immigrés. Après l'Ecole des Beaux-Arts de Bucarest, de 1926 à 1930, il arrive en France et fréquente l’académie Scandinave à Paris où il travaille avec Grubert, Tailleux et Devoucoux de 1932 à 1934.

En 1936, il s’engage dans la légion étrangère; durant la guerre, et est fait prisonnier en Allemagne. Lors de sa libération, il accompagne un de ses amis à Lyon où il se fixera définitivement et y vivra à compter de 1947, où il reprendra son activité artistique. Très vite, il deviendra un peintre apprécié, proche de Maurice Der Markarian, de Paul Mouradian, M. Cricorian.

Il travaillera dans son atelier 20 Rue Royale.


Quand le couple achète une maison à St Romain au Mont d’Or, le peintre se sépare de son atelier. C’est alors que comme le soulignent quelques amis, Garabétian peint de moins en moins. Il cesse toute activité artistique en 1980 lors de la mort de sa femme qui était médecin et le protégeait. Après son décès Garabétian abandonnera ses pinceaux et finira sa vie, isolé, avec peu de moyens pour survivre. Son atelier sera dispersé à la suite de son décès à Lyon en février 1993.


Le style GARABETIAN

Sociétaire du salon du Sud Est depuis 1948, du salon d’Automne de Paris depuis 1953, et du salon d’Art Sacré depuis 1955, son art est essentiellement le reflet de ses racines : les oppositions de couleurs, les thèmes de ses tableaux. Sa peinture figurative allie thèmes religieux, paysages animés et donne une prédominance à la famille. Ses toiles sont exposées dans des musées de la région de Lyon et à Bucarest.


"Même si nous retrouvons les influences de l’Ecole de Paris de Maurice Utrillo à Edouard Vuillard en passant par Georges Braque, il y a dans l’écriture picturale de Crikor Garabétian quelque chose de profondément oriental, une dominante brune, des traits appuyés, presque une brutalité." extrait de Lyon People 10/11/2010

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